Rues principales

View Original

Une nouvelle coalition lance un cri du coeur pour redynamiser nos centre-villes et nos villages

Communiqué de presse

Forum Cœurs de villes et villages du Québec :

 

Une nouvelle coalition lance un cri du coeur

pour redynamiser nos centre-villes et nos villages

 

Québec, le 18 février 2020- Face au marasme généralisé des cœurs de villes et de villages partout au Québec, une nouvelle coalition lancée à l’occasion du Forum Cœurs de villes et villages appelle à un plan d’action gouvernemental pour stopper ce fléau et se donner une vision d’ensemble pour redynamiser nos centres-villes et nos cœurs de villages. La coalition Cœurs de villes et villages est formée de Action patrimoine, l’Association des sociétés de développement commercial de Montréal, le Chantier de l’économie sociale, le Regroupement des sociétés de développement commercial du Québec, Rues principales et Vivre en Ville.

Les priorités remises à la ministre Proulx

Quelque 150 professionnels, élus, regroupements de commerçants et experts des secteurs de l’aménagement du territoire, du développement économique, de la protection du patrimoine et de la lutte contre les changements climatiques se réunissent aujourd’hui pour identifier les principales actions à poser pour renverser la tendance et sauver nos cœurs de collectivités. Leurs recommandations seront présentées à l’issue de leurs échanges à Marie-Eve Proulx, ministre déléguée au Développement économique régional.

 

Un marasme généralisé: des impacts économiques, écologiques et identitaires

Les noyaux villageois et rues principales, dans nos grandes et petites villes, font face à la vacance, à la perte d’animation et à la compétition d’offres commerciales concurrentes. Par ailleurs, nombreux sont les villages et les villes qui ont récemment eu à déplorer la perte d’un élément important de leur patrimoine bâti. La crise climatique entraîne des risques croissants pour certains cœurs de collectivités, situés dans des secteurs exposés aux aléas climatiques, et impose un aménagement du territoire qui puisse réduire les besoins en déplacements. Qu’il s’agisse de nos artères commerciales montréalaises, des centres-villes de nos petites, moyennes et grandes villes ou de nos noyaux villageois, c’est la vitalité et l’identité de nos collectivités qui sont en jeu.

 

Citations

« La vitalité des noyaux villageois et des artères commerciales n’est pas seulement un enjeu pour les commerçants. C’est aussi une question sociale, environnementale et patrimoniale: la rue principale est souvent l’âme de la collectivité et l’ancrage de son identité. La mobilisation locale est forte, mais les collectivités n’arriveront pas toutes seules à enrayer la dynamique actuelle. Il est urgent de se donner un plan d’ensemble et de mettre à profit nos connaissances, notre engagement et tous les leviers en faveur de nos cœurs de villes et de villages », appelle Christian Savard, président exécutif de Rues principales.

 

« Lorsque nous démolissons un bâtiment patrimonial, c’est une partie de notre histoire que nous abandonnons. Le patrimoine bâti contribue à l'identité collective et à l'attractivité de nos milieux de vie. Nous devons davantage mettre l’accent sur la valeur sociale et économique du patrimoine. Son utilisation ainsi que sa mise en valeur doivent être considérées comme une option économiquement viable et bénéfique pour les cœurs de villes et villages », fait valoir Renée Genest, directrice générale, Action patrimoine.

 

« Devant les enjeux environnementaux, sociaux et économiques, l’artère commerciale comme lieu de réunion et de consommation génère des solutions adaptées aux défis actuels. L’accès au coeur de sa collectivité accentue l’activité de proximité, aide au maintien d’emplois et génère des relations sociales saines. Protégeons et valorisons ces lieux, ce patrimoine et les commerçants qui les habitent puisqu’ils sont la réponse à plusieurs des crises qui émergent en ce moment », résume Caroline Tessier, directrice générale, Association des sociétés de développement commercial de Montréal.

 

« Les cœurs de villes et de villages font face à de nombreux défis, tant en matière de vitalité économique que de préservation de leur identité. L’économie sociale contribue à créer des solutions qui répondent aux besoins des communautés et participe à la dynamisation des milieux de vie en assurant l’accessibilité de plusieurs services aux populations locales et en contribuant au développement régional. Il est primordial que des mesures et des conditions favorisant ce développement territorial soient mises en place par le gouvernement québécois », souligne Béatrice Alain, directrice générale, Chantier de l’économie sociale.

 

« Chaque dollar dépensé en ligne ou dans une chaîne multinationale a une incidence sur les petits commerçants indépendants mais aussi sur toute la société. Chacune de ces dépenses contribue à des pertes de revenus de taxes pour les municipalités et à des pertes de revenus d’impôts pour les gouvernements », explique Jean-Pierre Bédard, directeur général, Regroupement des sociétés de développement commercial du Québec.

 

« Le marasme de nos cœurs de villes et de villages est notamment la conséquence de l’éparpillement de nos collectivités. Nous avons progressivement vidé nos centres-villes et nos noyaux villageois de leurs emplois, de leurs commerces, de leurs institutions, parfois de leurs habitants, et nous nous surprenons maintenant de leur dévitalisation. Il faut un plan national pour redynamiser ces lieux qui sont les organes indispensables des collectivités viables », appelle Jeanne Robin, directrice principale, Vivre en Ville.

 

-30-

 

Source :

Emilie Novales, COPTICOM, Stratégies & Relations publiques : (514) 577 5838 enovales@copticom.ca